« L’architecture est trop importante pour être laissée aux seuls architectes. »
– Giancarlo De Carlo
S’il existait une réelle démocratisation des différentes étapes d’élaboration des projets d’architecture et d’urbanisme, les expériences participatives n’auraient pas lieu d’être.
La réalité est tout autre, car — en dehors des discours — les relations entre maîtrise d’ouvrage, architectes et futurs usagers ont très peu évolué.
Le projet du Buisson Saint-Louis (1980), tout comme deux projets d’HLM locatifs à Yzeure et Gennevilliers, menés en équipe avec mon ami Yves de Lagausie, fait partie des nombreuses expériences d’habitat groupé des années soixante-dix et quatre-vingt : des projets de 5 à 30 logements dans des contextes urbains et de proche banlieue.
Les expériences d’architecture participative ne peuvent pas être improvisées. Organiser et animer de 50 à 150 réunions de travail entre les futurs habitants et l’équipe de projet demande un réel engagement, ainsi que la pratique d’une pédagogie et d’une méthodologie de projet spécifique.