Architecture participative

S’il existait une réelle démocratisation des différentes étapes d’élaboration des projets d’architecture et d’urbanisme, les expériences participatives n’auraient pas lieu d’être.
La réalité est tout autre car, en dehors des discours, les relations entre maîtrise d’ouvrage, architectes et futurs usagers ont très peu évolué.
Le projet du Buisson Saint-Louis de 1980, tout comme deux projets d’HLM locatifs à Yzeure et Gennevilliers, en équipe avec mon ami Yves de Lagausie, fait partie de nombreuses expériences d’habitat groupé des années soixante-dix et quatre-vingt, projets de 5 à 30 logements dans des contextes urbains et de proche banlieue.
Les expériences d’architecture participative ne peuvent pas être improvisées, car organiser et animer de 50 à 150 réunions de travail entre les futurs habitants et l’équipe de projet demande un réel engagement ainsi que la pratique d’une pédagogie et méthodologie de projet spécifique.